Vous êtes chers à ma formation médicale et personnelle

En réponse au commentaire de Madame Molière, qui s’offusquait de mon billet sur mes apprentissages techniques « vivement la torture »

Je ne sais pas si votre maladie vous permet de travailler encore. Mais peut être vous rappelez-vous encore du jour où vous avez du babiller et faire vos premiers pas dans votre domaine. Heureusement pour vous, peu importe ce que vous faites, l’ordinateur, la machine, le client, même, sont souvent beaucoup portés à pardonner votre incompétence. Et si vous faite une erreur, elle sera rarement grave.

Malheureusement pour moi (et mes collègues futurs médecins, et mes collègues futurs domaine de la santé en général), nous travaillons avec des êtres humains, et leurs corps, et ce qu’ils ont de plus précieux : leur santé. Et même si nous avons parfois des faux corps et faux membres pour se pratiquer, le stress ne sera jamais le même que sur notre premier patient ! Ce sont sur ces mêmes corps que nous nous feront la main.

Je n’ai jamais eu à ce jour de patients qui m’ont r’virer d’bord. Parce que même s’ils connaissent mon statut (non, je ne me cache pas derrière mon sarrau) je sais traiter correctement et avec dignité ces patients. Et toujours je vais faire de mon mieux.

Mais je ne peux éviter la criss de courbe d’apprentissage.

Et je crois que les patients peuvent aussi profiter du fait de passer parfois jusqu’à 1 hr en entrevue avec un externe plutôt que 5 minutes avec leur médecin, qui n’a pas plus de temps à leur consacrer.

Et je dis : merci pour ces Patients patients, sans qui je ne pourrais pas (moi et mes collègues) devenir le médecin résident que je suis devenu, et le médecin que je deviendrai demain. Tous les médecins sont passés par là.

La médecine ne s’apprend pas dans les livres, Mme Molière, ni ne s’injecte comme un vaccin, ou ca ne se respire pas dans l’air ambiant.

Maintenant, il y a une manière d’être respectueux des patients, j’en conviens. Et il pourrait certainement arriver que mes collègues de 20 ans soient plus… « intellectuels que relationnels »… ils ont eux aussi plusieurs croutes à manger et erreurs à faire. Ca, et le fait qu’il y a toute sorte de gens en médecine.

Et puis, si vous avez lu jusqu’ici mon blog sans avoir compris que mon plaisir n’est pas de torturer mes patients (n’importe quelle procédure de rachis peut se passer ainsi, la preuve, c’est que mon patron a du se reprendre à 3 fois), c’est que vous m’avez fort mal compris, et vous m’en voyez fort triste.

Heureusement, vous représentez une infime minorité. Comme il est heureux que vous représentiez une infime minorité de gens qui refusent d’être touchés par les étudiants en médecine.

Et si vous croyez VRAIMENT (!) que les gens entrent en médecine pour « voyeurer », c’est comme de croire qu’on rentre en médecine pour faire de l’argent… c’est travailler fort en criss pour voir des anus de vieux mononc pis des femmes accoucher : je suis pas pentoute stimulée sexuellement par ces visions, si c’est ce que vous sous-entendez. C’est pas parce qu’il y a de temps en temps des histoires de profiteurs que tout le monde « profite ».

Le profiteur est celui qui profite du système sans jamais redonner.

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34 Réponses

  1. Amen Dr. Rookie. Amen.
    Et de plus, faut avoir le sens de l’humour pour survivre dans le domaine de la santé.
    Moi aussi je dis que je « torture » mes patients. Si des gens sont assez « buckés » pour me prendre au mot et penser que je suis sérieuse quand je dis ça, tant pis pour eux.

  2. you go girl.

  3. Alleluia.

    Et félicitations pour le parcours et l’humanisme.

  4. Très bien répondu Dr. Rookie!!! :O)))

  5. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre, vraiment! Je dirais même plus que c’est grâce à ton blogue que j’ai appris à aimer les stagiaires, externes et résidents. Par contre, je n’ai jamais refusé d’être traité par eux avant ça. lol

    Et puis où est-ce que l’expérience s’acquiert si ce n’est pas dans le milieu réel de travail?! Allo Molière sort de ton 17e siècle et arrive en 2009 là!!

  6. Bien envoyé Dr Rookie

    Il est si vrai que tout le temps passé à apprendre auprès de nous (les patients très patients) est celui qui fera de vous une excellente Dr Marie!

  7. Toutes les grandes oeuvres passent par le stade de l’ébauche. En ce domaine l’ébauche c’est le patient.

  8. Incroyable qu’en 2009, des gens aient encore ce genre de mentalité. Ne dis-t-on pas que c’est en forgeant qu’on devient forgeron? Comme tu le dis, la médecine ne vient pas du ciel ni n’est injecté aux futurs médecins, et il vous faut pratiquer.

    Enfin, tout cela pour dire que je te félicite pour cette belle réponse. Et je te souhaite de ne pas trop avoir de patients bornés 😉

  9. L’erreur est humaine et rien ne garantissait que si cela avait été un vrai med (je déteste dire vrai med car en fait… tu pratiques déjà très bien sans avoir ce titre!) ça aurait fait la même chose!

  10. Bien répondu. Non mais franchement, c’est fou de croire qu’y’a encore de ce genre de personnes en 2009.

  11. Bonne réponse ! Avant de lire, j’étais naive de penser que les gens ne pouvaient pas penser de la sorte. Mais je me suis tromper… Heureusement qu’il n’y en a presque pas de gens comme ça…

  12. Merci de votre support, mes e-lecteurs !

    Je suis contente de voir que je suis en mesure de faire connaitre ma condition de wannabe… et en même temps, de vous sensibiliser au rôle/condition des stagiaires dans le domaine de la santé.

    Et je suis contente de voir que ca fonctionne …presque tout le temps 😀

  13. 🙂

    J’te veux comme doc, moi!

  14. Lors de mon accouchement j’ai été vue par 2 externes et 1 R2… le résident s’est trompé plusieurs fois quant à mon niveau de dilatation (il disait que j’étais à 7 cm au lieu de 4) et ce pendant plusieurs heures..
    Le patron en vérifiant m’a confirmé que le résident s’était trompé.. et je n’ai plus revu le résident dans ma chambre.. Il était mort de honte et de gêne.. le pauvre.. j’aurais aimé lui dire que l’erreur est humaine et que je ne lui en voudrai jamais pour ça!!! Je pense qu’il a eu cette réaction parce que fort probablement il est déjà tombé sur des patientes pas très coopératives..
    Par chance mon copain la recroisé et l’a rassuré!
    J’ai aussi avisé le patron que le résident avait droit de se tromper.. je veux dire.. les corps sont différents.. et supposément que j’avais moi-même une différence qui mettais le calcul de la dilatation plus compliqué (sans rentrer sans les détails..)
    Probablement que le fait d’avoir moi aussi été étudiante, stagiaire, cepi.. je comprend ce que c’est.. je compatie et je suis probablement plus patiente..
    malheureusement ce n’est pas le cas de tlm…

  15. Aucun lien avec ce billet, mais je test tes connaissances ici 😛

    J’ai ete passé un IRM cette semaine (pour mon dos qui souffre encore de la chute de cheval au Joualvere!)

    La question: Si IRM c’est pour Examen de Raisonnance Magnetique.. pourquoi c’est pas un ERM? l’acronyme a ete pondu par un dislexique ou y’a un mot qui me manque? 😛

    thanx miss Rookie! 🙂

  16. @ Bluefairie : parce que ca veut dire « Imagerie par résonance magnétique » http://www.echo-medic.com/irm.php

  17. Les rares fois où j’ai eu affaire à un étudiant en médecine, tout c’est toujours fait dans le respect. La dernière fois c’était pour une échographie pelvienne. Ils ont dû faire l’échographie par le vagin. Petit problème, le pauvre gars ne trouvait pas mon utérus. Quand il a dit au radiologue qu’il ne le trouvait pas, je me suis mise à rire et je lui ai dit de continuer à chercher, qu’il était dans le bon bout et que la dernière fois qu’un médecin à vérifier, il était toujours là. Finalement c’est que j’ai un utérus inverser (je ne sais pas ce que ça veut dire).

    je suis de nature joviale et pas grand chose me dérange donc j’ai aucun problème si des étudiants veulent venir. Ils doivent bien apprendre d’une façon ou d’une autre.

  18. Bonjour DocteurE,
    Je suis nouvelle lectrice grâce à Galadriel, et j’adore ce que je lis. 🙂
    Je travaille aussi dans les hopitaux comme technicienne de laboratoire, et j’ai quelques fois affaire aux patients au Centre de prélèvements. J’ai moi même été stagiaire et sans les vrais patients, personne n’aurait été capable de faire une prise de sang réussie. Chaque patient est différent et c’est avec la varitété et la pratique qu’on devient bon. C’est surement pas le gros bras inhumain en caoutchouc qui va faire de nous des pros de la piqûre !!
    Je remercie souvent ceux qui osent être nos patients… C’est grâce à eux qu’on devient meilleur de jour en jour !!
    Alors continue à  »torturer » tes patients et dis-toi que c’est la minorité qui ne comprendront pas le 2e sens du mot…

  19. J’ai découvert ton blogue il n’y a pas tellement longtemps mais j’ai pu faire une bonne lecture de ton cheminement qui m’impressionne drôlement. Ce qui rejaillit dans tes écrits c’est l’humanité et c’est quelque chose de réconfortant dans un monde médical où il semble parfois en manquer un peu. Je trouve même rassurant de lire que tu as des doutes, des craintes et des apréhensions face à ce que tu dois vivre quotidiennement avec tous tes patients. Ca montre que tu es humaine d’abord et médecin ensuite.

    Je vais certes continuer de te lire et à la lumière de ce que j’ai pu constater jusqu’ci tu deviendras un médecin passionné que bien des patients voudront avoir!

    Pluche

  20. oh, moi j’aime bien mes petits étudiants de la clinique familiale du CHUM. Ils me posent des questions pendant une bonne heure, veulent VRAIMENT comprendre ce que veulent dire mes maux. C’est un peu plus long qu’un rdv médical « normal », mais je trouve que cela en vaut la peine! Je suis absolument d’accord avec toi que les étudiants en médecine doivent bien apprendre quelque part!

  21. Chouette réponse, bravo 🙂
    Plein de pensées amicales depuis la France, où je m’évertue à comprendre vos expressions si particulières (criss, pentoute…!) 😉

  22. Sur ce je dirais, et toc ! Dans les dents !

  23. Bien d’accord avec ta réponse. Surtout qu’après avoir lu ton billet « vivement la torture », me semble qu’il n’a rien de bien terrible. Faudrait pas qu’elle entende les commentaires épouvantablement dégradants de mon ex obstétricien, un vieux md bardé de diplômes, à propos de ses patientes.

  24. Peut-être qu’au delà du commentaire vitriolique de Mme Molière il faut voir quelqu’un qui souffre et qui a peur. C’est ce qu’on reproche souvent à l’appareil médico-hospitalier: tu entre chez-eux et tu dois te plier à leur façon de faire sans émettre le moindre commentaire. OK des malcommodes il y en a partout. Si tu vends de la gomme balloune tu peux peut-être te permettre de les envoyer promener. Pas si tu traites leur santé.

  25. Vlan dans ses dents… J’ai trouvé le commentaire de Molière vraiment poche et hors contexte .. il est vrai qu’elle peut avoir une crainte par rapport aux étudiants mais il faut que les gens sachent que les étudiants sont contre vérifiés et non pas laissés à eux mêmes… d’ou la raison que ton patron a fini ton intervention il était la pour t’aider et te guider .. i est fou de penser que si l’on passe pasr les mains de l’étudiant on risque sa vie… le stagiaire fera 10000000 fois plus attention à ce qu’il fait… que le médecin qui n’a plus de place dans sa journée pour aller au petit coin tellement qu’il à de patients…

    je suis de ton bord

  26. Le commentaire de Madame Molière était un peu extrémiste, il faut l’avouer. Il n’en ‎demeure pas moins que c’est un droit de ne pas vouloir se faire traiter par des étudiants. ‎Je comprends qu’ils doivent apprendre et que cet apprentissage passe, en partie, par nous ‎patients. Je n’ai aucun problème à subir un examen gynécologique (mettons 😉 par un ‎étudiant en médecine. Mais donnons un autre exemple : disons que mon enfant doive ‎subir une opération et qu’on m’informe que c’est un résident qui va la pratiquer… ‎hmmm??? Pas certaine que je sois en accord avec ça. ‎

    L’essence du débat, c’est le libre choix. Dans le système de santé, on met trop souvent de ‎côté le fait que le patient a le droit de se faire entendre et de faire respecter ses volontés. ‎

    En contrepartie, il m’est arrivé de croiser certains vieux médecins qui, même s’ils ‎possédaient l’expérience, étaient moins consciencieux que leurs jeunes confrères. 😉

  27. J’arrive un peu en retard… Mais je voulais te dire chapeau!

    Sérieux, comme tu l’as dit, comment voulez-vous apprendre les waanabe si vous ne pouvez pas voir de patients?

    Sérieux, j’en ai vu un char pis une barge des externes pendant ma première grossesse, mais ça m’a toujours fait plaisir de pouvoir leur offrir cette chance de pouvoir se pratiquer.
    Ok, sérieux, parfois, ça vient tannant de répéter la même chose à plusieurs personnes, mais coudonc, si on veut de bons médecins un jour, faut toujours bien qu’ils passent par l’apprentissage!

  28. J’ai beaucoup appréciée ta réponse très diplômatique. Cette Molière doit souffrir et je ne parle pas que du côté physique mais aussi du plan psychologique. Et puis, on a tous des mauvaise journée, une journée de «bouette» comme je les appelle, et peut-etre qu’elle est passée par ton blog à ce moment là…
    Ceci dit, on commence tous à quelque part dans la vie. Certains avancent plus vite et d’autres restent coincés et régressent. Je travaille avec les enfants du scolaire et certaines de mes collègues ont oubliés quel est le but premier de leur travail: le bien-être des enfants. Un enfant ne comprend pas la notion du: j’ai fini mon shift, organise toi avec une autre ou on ferme dans 30 minutes faque on fait juste des dessins ou je te prete pas de ballons parce que tu n’es pas dans mon groupe…

  29. Je suis tout à fait en accord avec ta réponse!
    Ayant passé plusieurs semaines à hôpital lors de ma seconde grossesse, j’ai passé beaucoup de temps avec des étudiants (es), j’ai toujours accepté les stagiaires parce que je crois qu’il faut bien apprendre, non mais si on pratique jamais ?!
    Un Médecin ne nait pas avec un bistouri dans la main et le jour où il peut finalement exercer avec son titre, comment il fait s’il n’a jamais essayé avant ?!
    La médecine ne s’apprend pas dans les livres, il faut pouvoir pratiquer et c’est n-o-r-m-a-l, quelqu’un l’a dit plus tôt un docteur ne nait pas à 45 ans avec 30 ans d’expérience, lui aussi à du passer par des étapes d’apprentissage et pratiquer avant!!!!

    J’ai du subir une césarienne en urgence à 33 semaines de grossesse et c’est une résidente qu’il l’a fait parce qu’aucun médecin (dont le mien) n’était pas disponible est-ce que j’allais risquer ma vie et celle de mon fils pour attendre un « docteur » NON! L’opération et la guérison à été A1 sans aucunes complications.
    Et mon fils qui a passé plusieurs semaines dans son incubateur suite à un pneumothorax il a été soigné autant par des stagiaires, résidents que médecin et je suis très heureuse de la qualité des soins reçu 🙂

    C’est certains qu’il y en aura toujours qui refuseront de se faire soigné par un stagiaire ou un résident voulant avoir un « vrai » doc il faut le respecter il y a la notion de vivre et laisser vivre, mais je crois sincèrement que c’est eux qui perdent au change parce qu’ils risquent leur propre santé au détriment de leur fermeture d’esprit et de leur entêtement.

  30. Question à débattre : pensez-vous que les médecins devraient pratiquer une bonne partie des gestes médicaux entre eux (auscultation, prise de signes vitaux, plâtrage, etc), et aussi des gestes plus invasifs (piqûres, ponction lombaire, touchers rectaux/vaginaux, palpation des seins, etc.), plutôt que de faire leurs premières tentative sur des patients? Où se situe la limite?

  31. @Ly :

    C’est deja ce qui est fait, soit entre les etudiants, ou via des patients simules (des comediens) pendant certains examens. Cependant, cette option a ses limites… Il serait tres etonnant de pratiquer des points de sutures (juste un petit exemple) sur une personne qui joue un role… ! On se pratique parfois meme sur des cadavres aussi… Une fois une certaine technique, une certaine competence acquise, il faut le faire sur de VRAI patients… Il faut comprendre que tous les actes faits le sont seulement lorsque l`etudiant se sent pret… On est quand meme pas caves au points de faire des affaires sur un patients sans l’avoir fait, compris, répété sur un cadavre ou ailleurs… Ya des limites a faire soufrir les gens ! Il y a des md « senior » qui nous supervisent… Avant de faire une chirurgie, le resident a pratiquer sur des objets dans un laboratoire, sur des rats, sur des cochons… ensuite, il le fait sur des cadavres et FINALEMENT, il regardera comment ca marche avec un chirurgien senior… et petit a petit il fera un petit peu plus d’acte lorsque les connaissances prealables auront ete maitrisees…

    Arretez de paranoier sur le fait que des externes ou des residents vont vous soigner… on en apprends pas mal plus que vous pensez et on est quand meme dote d’intelligence et on a quand meme la rigueur de ne pas infliger rien d’inutile a nos patients… !!!

    Non mais… Quel debat futile !!!!

  32. Non je pose la question parce que je suis étudiante sage-femme… et apparemment on va devoir s’exercicer à faire des touchers vaginaux en classe, entre nous… Et je trouve ça bizarre parce qu’en médecine ça ne passe pas comme ça… je me demandais jusqu’où on pouvait aller… Faire un TV à une femme qui n’en a pas besoin, par ses amies de surcroît, je trouve ça vraiment… étrange… Un premier TV sur une patiente peut quand même être fait avec humanité et douceur, ce ne sera pas parfait mais si la patiente en est informée, je ne vois pas le problème.

    Alors ma question demeure : jusqu’où peut-on aller dans la pratique des gestes techniques? Où se situe la frontière entre le respect du patient et le respect de l’étudiant?

  33. @Ly :

    On a prit 1000 fois ma pression, tchequé mes oreilles, écouté mon coeur, mes poumons, regardé ma gorge, palpé mes abdos, vérifié toutes mes articulations et mes forces musculaires…

    Mais jamais j’aurais laissé quelqu’un de ma classe me faire un examen gyneco ou un toucher rectal !

    Ya quand même une p’tite gene a se garder, il me semble, entre collegues. Et alors que c’est tout à fait adéquat de de préparer au max entre nous (oui, nous sommes nos premiers « cobayes », y compris pour les questionnaires !) il y a une limite personnelle a ne pas franchir, il me semble.

    Si j’avais, aujourd’hui à aller chez le docteur, et qu’un étudiant avait a passer, ca ne serait certainement pas un probleme (et je serais même d’une quelconque aide :D) mais pas quelqu’un de ma classe… c’est comme… moi qui veut pas faire un examen gyneco à ma soeur ou a ma mère. Tsé.

    Quand aux procédures telles que épidurales ou une ponction lombaire, c’est pas des folies ! Si je fais cette procédure sur quelqu’un qui en a besoin, alors que je suis dirigée et supervisée par un patron, c’est ok… mais le faire à quelqu’un qui n’en a pas besoin, c’est irresponsable ! C’est quand même pas juste une piqure standard, et ca peut te donner un sacré mal de tete 😀 Et quand si tu es le malchanceux qui complique, tu fais pas juste un « bleu » qui vire jaune sur 2 semaines, disons… Alors non, on fait pas de PL entre nous…

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