Parce qu’ils aiment ça compliqué – Chronique d’une carencée en B12

(chronique rédigée par la p’tite soeur)

Le médecin me donne une prescription pour passer un test de Schilling.  Il me recommande de passer par l’hôpital Charles Lemoyne.  Jusqu’ici tout va bien.

J’appelle Charles Lemoyne, je passe à travers le système téléphonique… et j’apprends que la matière radioactive utilisée pour ce test n’est plus disponible sur le marché, ils ne font plus le test.  Il faut que je rappelle mon médecin pour me faire prescrire un autre test.

Je rappelle Dr H.  Après quelques minutes d’attentes, sa secrétaire, Suzanne, me demande d’essayer Pierre Boucher.

J’appelle Pierre Boucher, survis au système téléphonique… Pour prendre rendez vous, je dois envoyer ma prescription par la poste ou le faxer.  Ouf… pas une option pour l’instant, la crainte d’un service très lent surplombe tout ça !

J’appelle le Haut Richelieu, résiste à la tentation de raccrocher au nez du système téléphonique, rejoint la médecine nucléaire : La ligne est occupée, veuillez rappeler plus tard… PAS QUESTION !  j’appuie sur le 0, je réussis à parler à quelqu’un, ils ne font plus le tests, pour les mêmes raisons que Charles Lemoyne.

Je me dis tout à coup que ça sert à rien de faire des pieds et des mains pour faxer ma prescription à Pierre Boucher alors que je doute qu’ils fassent ce test… je rappelle donc, système téléphonique et, oh joie, je parle à quelqu’un : Non, ils ne font plus le test.

Bon.

Je rappelle Suzanne, « je suis refusée sur 3 hôpitaux! ».  Elle dit qu’elle va me rappeler.

Je m’installe pour tricoter.

Suzanne me rappelle… quand même assez rapidement.  Le Dr H suggère d’essayer l’Hôtel Dieu.

J’appelle l’Hôtel Dieu.  Ai-je besoin de dire « système téléphonique » ?  Je parle avec une madame clueless à la médecine nucléaire.  Finalement, ils me transfèrent à St-Luc.  Je parle avec quelqu’un à St-Luc.  Je lui demande s’ils font le test : « À ce que je sache, on le fait encore et beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeep ».  Elle m’a raccroché au nez.

Je rappelle St-Luc.  « Médecine nucléaire SVP ».  « Rappelez à tel numéro ».  Je rappelle, j’erre dans le système téléphonique, je rejoins la même dame qui se confond en excuses. J’ai rendez vous lundi prochain, 8h15 :

– à jeun depuis minuit (ni eau, ni médicaments)
– pas de suppléments B12 depuis 48h
– récolter le pipi du matin
– arriver assez tôt pour faire faire ma carte de l’hôpital
– aller en médecine nucléaire

Le test dure 1h, je dois par la suite récolter tous mes pipis sur une période de 24h et retourner leur porter.

Je sais pas pour vous, mais je suis déjà essouflée !

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Renier sa p’tite culotte

(chronique rédigée par la p’tite soeur)

Je demande à mon chum : « Quel attachement avais tu à mon string vert à pois blancs ? Je te le demande parce que je l’ai renié… »

Je m’étais stationnée sur Rachel pour aller magasiner du stock de tricot (oui, copieuse de grande soeur vous me direz).  Je retournais tranquillement vers mon auto, lorsque je reconnais une de mes mes petites culottes par terre, dans la slush.  Comprenez moi, je SAIS que cette petite culotte est à moi, string vert à pois blanc avec coutures roses, ça court pas les rues!  Grosse roue qui tourne dans ma tête… je fais le lien : elle était probablement encore dans mes jeans de la veille quand je les ai mis ce matin (oui, c’est vraiment mon genre!).  En marchant, elle aurait descendu le long de ma jambe et fini sur le trottoir.  Oups.

Je me suis penchée vite pour ramasser, mais quelqu’un me suivait… j’ai trouvé ça dégueu de ramasser des culottes par terre quand quelqu’un te regarde… j’ai feint le dégoût, je l’ai laissé là, je l’ai reniée…

À tous ceux qui ont dit que je me ferais chier avec une Mini

Dans votre face.

J’aurais pas pu faire ça avec mon accent

hihihi.

Nunuche à mes heures

Je déteste passer pour une nunuche.  Quand on est jeunes et que ce sont toutes les filles cutes mais nunuches qui pognent tous les gars, on se dit que, merde, nous aussi on est capable d’enrouler une mèche autour de notre doigt en disant « oh, ce qu’il est gros » (en parlant d’un… euh… biceps, par exemple…)

Mais avec le temps, on se rend compte qu’on est peut-être pas « the cutest tool in the shed », mais définitivement dans les plus aiguisés…  Et on l’apprécie.

Quand je rentre dans un Reno, je n’ai pas honte du fait que je « talk the talk » ou quand on parle d’auto, je suis capable de m’y intéresser pour autre chose que la couleur, et si vous voulez parler de Kant… je trouverai toujours un moyen de vous faire croire que je connais tout de lui.

Hier, toute fière, je m’en vais m’acheter une brouette chez Canadian Tire.  Ça vient en trois morceaux : Les bras qui ont l’air des rames, la cuve, qui a l’air d’une baignoire en tôle, et la tite-boîte qui contient le nécessaire pour assembler le tout (et la roue… of course).

Je me fie sur mes expérience de Jenga pour faire tenir le tout dans mon panier, mais, vibration et nids de poule du parking n’aidant pas, la cuve a balancé par dessus bord pour finir devant une camionnette qui a freiné… disons… de justesse…

J’ai pris une mèche entre mes doigts, je l’ai tourné, tout comme mon pied par terre et :

[Catrou – rire niaiseux] – hon… dis donc, je suis un danger public moi… hihihi

Ça a très bien passé.

Ce que l’avenir me réserve…

Ce matin.

Meeting non officiel devant la machine à café avec une dizaine de collègues mâles.

Je m’envoie la dernière gorgée de café dans le fond de la gorge.  Par simple réflexe, je regarde le fond de ma tasse.  Il y a quelques grains de café, et un poil de mon chandail de laine qui a fini là de façon incompréhensible.

[Catrou] – En tous cas, si j’lisais l’avenir dans les tasses de café, j’me prédirais ben des graines pis du poil.

Qui a dit que j’étais pas professionnelle ?

Celui qui s’endort avec le cul qui lui pique…

Je crois que c’est un malaise commun. Ne pas aimer faire des #2 dans une toilette publique, ou encore, à la job. Eh bien, c’est mon cas. D’autant plus que SÉRIEUSEMENT, les 5 dernières fois où j’ai daigné me pointer le nez (ou le cul) dans la salle d’eau de la job pour faire mon #2, le concierge venait tout juste de laver la cuvette, laissant une eau savonneuse de détergent industriel…

Et à chaque fois, je reste 10 minutes dans la salle de bain à flusher à répétition jusqu’à ce que l’eau n’ait plus une trace de savon… parce que vous imaginez l’irritation si cette eau daignait m’éclabousser l’arrière train…

Eh… chacun sa phobie !

Permission de blogguer

J’ai eu la permission d’un ami de blogguer sur cette petite tranche de sa vie que je trouvais… euh… attendrissante ?

Pis en plus, ça reste dans la thématique de ma grande soeur avec les jeunes enfants…

oreille.jpgC’était le week end dernier, alors que la petite de mon ami était enrhumée (ou grippée, que sais-je), et conséquemment ben chigneuse. En plein milieu d’une nuit trop courte, et entrecoupée de pleurs, il se lève, ben cerné, et approche la petite avec le thermomètre. Le choix est judicieux : thermomètre auriculaire pour faire ça ben vite.

[Petite] – NOOOOoooOOoOOOOoOoOoooOOON, pas dans l’oreille, pas dans l’oreeeeiiiiiiiiillllllllllleeeeeuuu
[Ami] – Ça va prendre deux secondes dans l’oreille, allez
[Petite] – NOOOOoooOOoOOOOoOoOoooOOON, pas dans l’oreille, pas dans l’oreeeeiiiiiiiiillllllllllleeeeeuuu
[Ami] s’impatientant un tantinet – Allez, s’il te plaît, ça va prendre deux secondes !
[Petite] – NOOOOoooOOoOOOOoOoOoooOOON, pas dans l’oreille, pas dans l’oreeeeiiiiiiiiillllllllllleeeeeuuu
[Ami] – à bout – Bon, si tu veux pas dans l’oreille, j’vais l’faire d’ins fesses !
[Petite] changeant d’humeur – Ouiiiiiiiiii, dans les feeeesses !

Il est resté l’air bête disons.

Bonne fête Marie, wannabe md

Je sais que vous l’avez tous dit dans les commentaires du dernier posts, mais étant donné que moi, j’ai la chance de faire une entrée officielle, j’en profite pour souhaiter un GROS bonne fête à ma grande soeur. Demandez lui ce que le beau serveur de chez Roberto lui a donné pour sa fête ! miam miam !

J’me chinoyé

Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi les combos pour une personne au restaurant chinois sont toujours trop pour une personne ? À moins qu’ils veulent dire « pour une personne, mais sur trois jours »

M’enfin, je me chui noyé dans les restants…

Le meilleur cadeau de noel

Heille, tite soeur ! Je voulais te payer le souper avec Patrick Lagacé pour noel.

… Mais la dernière mise est de 850.00$

Ça sera pour une prochaine fois…

(by the way, je veux le banc de scie/scie à onglet de Canadian Tire pour noel… il est un peu moins cher)

Chambly by the sea (3) – Only in Chambly

Je sors de la pharmacie. On gèle. 2 ou 3 degrés. Je cours vers l’auto, démarre et active immédiatement les sièges chauffants pour me réchauffer le popotin. Comme une ninja du chauffage, j’active toutes les sorties d’air au plus chaud en un temps record… Aaaaaahhh

Je roule dans le stationnement de la pharmacie et… hein ? Qu’est-ce que je vois ? Un gars assis sur le trottoir… en chest.

Seulement dans le 450…

Chambly by the sea (2)

Habiter la banlieue implique la présence de gazon tout le tour de la maison (à l’exception de mon voisin qui a un bateau… mais ça c’est un autre chapitre de Chambly by the sea à venir)

En bonne banlieusarde, j’ai aujourd’hui entamé ma première coupe de gazon. Eh oui. De TOUTE ma vie, je n’avais jamais coupé de gazon, à part quelques poignées de pelouse arrachées ici et là dans le but de le mettre dans les culottes de ma soeur quand j’étais jeune. Mais tondre le gazon, jamais.

Je sors, la tête en l’air, toute fière. J’ouvre la cabanon armée de cette même confiance. J’en sors la tondeuse flambette avec un air de « tcheckez moi ben ». J’ouvre la trappe en arrière histoire d’installer le sac à gazon parce que le paysagiste nous a fortement recommandé de ramsasser le gazon à ce temps ci de l’année.

[Catrou] à elle même – Maudit que j’suis hot, j’suis sûre que Philou, lui, aurait jamais pensé qu’il faut ouvrir cette trappe là….

Premier stretch de gazon. Au bout, pas capable de virer de bord. Mon extension est extendue au max (oui oui, extendue). J’essaie de virer, je finis sur les deux roues de droite (TRÈS pratique pour tondre), j’arrête la tondeuse, je m’enroule dans le fil, je sais plus où aller.

J’ai fini par tondre le gazon en ligne droite en faisant des allers retours en avançant et reculant.

J’ai fait tout le terrain. Et j’étais tu fière (avec le filet de morve après le nez, bien sûr). Je rentre la tondeuse dans le cabanon, retire le sac. Ya F*CK ALL dans le sac. J’ai pas ramassé une bit de gazon. Je me demande si Philou aurait fait mieux que moi….

Doc Gyneco

J’ai hâte de savoir ce que ma soeur va avoir à dire de son stage en OB-Gyn début 2008…. mais je lui souhaite d’être plus courtoise que mon gyneco.

Rencontre typique entre mon gyneco et moi :

[Dr Longdoigt] – criant mon nom dans la salle d’attente – Mme Catrou
[Catrou] – me levant et me dirigeant vers lui – Bonjour…
On pénêtre dans la salle d’examen
[Dr Longdoigt] – Expeditif – Enlevez tout le bas, gardez tout le haut.
Il sort de la pièce. Je m’exécute. Il revient.
[Catrou] – Ugh…
[Dr Longdoigt] – Voilà, vous pouvez vous rhabiller.

Exclusivement, cette fois ci, il y a eu entorse à la routine : En me rhabillant, j’ai échappé mon p’tit change à terre.

[Dr Longdoigt] – Ah non, ici on ne tip pas.

Ça te tentait pas de détendre l’atmosphère avant ?

Spells out « WRONG »

Je naviguais sur nos quatre stations télés, essayant de trouver quelque chose qui me divertirait en même temps que je travaille (Je sais maman, je ne devrais pas écouter la tivi en travaillant, mais c’est plus fort que moi)

Arrive au 10. École des fans. Pas vraiment une fan moi même, et Stefie Shock semble vraiment s’emmerder.

Le 12 griche… non, ne me dites pas qu’il ne me restera que 3 stations !

Le 17. Il va y avoir du sport en reprise. L’ai déjà vu.

Le 35 : Loft Story. Première réplique que j’entends :

[Mec – sur des images de filles qui se huilent en bikini] – On en a déjà vu des filles en maillot, mais les filles du loft sont vraiiiiiment belles

[Greluche – sur les mêmes images qui sévissent roulent encore] – Tsé des gros bras musclés, c’est l’fun à regarder

Et ça termine sur des images des lofteurs/lofteuses qui dansent sur du techno en maillot, tous huilés, et qui se frottent.

Je me sens soudainement plus « public cible » de l’école des fans…

Un peu de dyslexie

Kaboul : Pourquoi vouloir aller dans une ville dont le nom ressemble tant à « Kaboum »

J’sais pas…. moi ça m’turn off.

Sympathie du public

Bon… Je suis sensible à l’environnement. Je recycle, j’ai des ampoules fluocompactes, je covoiture quand je le peux, je vais acheter mon composteur sous peu.

Je ne connais pas les magouilles des grandes pétrolières, mais je sais qu’à quelque part, il y a quelque chose qui n’est pas trop kosher.

Et je me dis qu’il y a quelque chose de louche à ce video.

Oui, bien sûr que les gens chez Shell sont humains, sont des gens comme vous et moi. On a même un cousin et sa fiancée qui travaillent pour shell (et dans notre famille, c’est sans aucun doute que du bon monde).

Mais reste que… s’attirer la sympathie du public de cette façon… C’est comme traitre un peu.

Ou c’est juste moi qui frustre à rien…

On passe aux aveux

Je suis malade. Oh, c’est le bon endroit pour en parler !

Le mucus se sépare en garde partagée entre ma narine droite et la gauche, m’empêchant de dormir des nuits complètes, agréables et énergisantes.

J’ai beau mettre mon échangeur d’air à « more humid », il n’y fait rien. L’air est sec et mon nez s’en ressent.

Mais… on a beau dire qu’on ne le fait pas, que c’est réservé aux enfants, que c’est dégueulasse… mais… je crois qu’il arrive toujours un moment où, on doit se fouiller dans le nez… Voilà c’est dit.

Or, avec ce virus qui m’attaque, et la maison qui est sèche, j’ai découvert que je me fouillais dans le nez de façon inconsciente pendant que je dors. Eh oui. Je me réveille le matin avec le nez en sang et le bout des index rouge.

Eh bien.

Juste au cas ou ça t’arriverait, grande soeur

Afin de m’assurer que ma grande soeur soit la meilleure docteure au monde, je lui prête allègrement mon corps afin qu’elle puisse y tester ses apprentissages… mais ça, vous le saviez déjà.

Il m’arrive aussi parfois de lui trouver un article d’intérêt ici et là afin d’étendre sa culture (qui n’est pas entièrement composée de bactéries… culture… bactéries… tsé)

Alors pour toi, grande soeur, parce que je veux que tu deviennes une meilleure « diagnostician »* que House :

chambre 311

*Notez que le Petit Robert traduit « diagnostician » en anglais par « diagnostiqueur » en français… mais que ce dernier ne se trouve pas dans la moitié française du dictionnaire…

Accepter sa saleté

(Étant donné que ma grande soeur a sauté dans un taxi, est venue sur la rive-sud pour me tordre le bras et est repartie aussi rapidement, je crois que je n’ai pas le choix que de vous faire part de cette blessure… profonde…)

J’ai été, lors d’une de mes nombreuses jobs antérieures, caissière chez Provigo. En dehors du client régulier, du client fâché, du client cute et du client tanné d’attendre lors de la « loi des 4 employés », il m’est arrivé à quelques reprises de croiser la mère de famille avec sa marmaille, qui, visiblement, n’a pas été assez socialisée, ou encore, n’a jamais eu la chance de croiser une rousse-avec-des-taches-de-rousseur dans sa vie.

[Enfant naïf – Tirant sur la manche de sa mère] – Maman, maman, mamaaaaan !!!
[Mère – un tantinet excédée] – Quoi !
[Enfant naïf – Subtil comme un dix roues] – Pourquoi la madame est sale ?
[Mère – passant du blanc au rouge… et croyant être plus subtile que son enfant] – Chuuut…

Ouch.

Shakira

Une connaissance était assise à la Bonne Province (pâle imitation de la Belle Province)

Alors qu’il attendait son trio deux roteux, l’homme assis à sa droite, les yeux rivés sur la télé qui présentait un vidéoclip de Shakira, lâcha l’affirmation suivante :

[Énergumène] – Heille, assis toi dans ma face, Shakira !

Dieu sait qu’avec son mouvement de bassin, ça t’exfolie un visage…