Aujourd’hui, c’était ma première journée de ma semaine en anesthésie. J’ai :
– Assez torturé la première patiente (une vraie cette fois-ci) à qui j’installais un accès veineux
– Mieux réussi ma seconde installation d’accès veineux sur un patient (tant mieux pour lui)
– Fait une anesthésie de type « Rachis » (la grande soeur de l’épidurale) dont voici le récit :
Je passe le désinfectant
[Wannabe Dre Marie] – Attention, ca va être froid
[Patient – sursaute] – Ah !
J’arrive avec l’anesthésie locale
[Wannabe Dre Marie] – Ca va piquer
[Patient] – Aah !
Injection de l’anesthésie locale
[Wannabe Dre Marie] – Ca va chauffer
[Patient – sursaute encore] – Haaaaaaa !
J’arrive avec le guide
[Wannabe Dre Marie] – Vous allez sentir la pression
[Patient – sursaute anyway] – HA !
J’arrive avec l’aiguille
[Wannabe Dre Marie] – Ca peut faire comme un choc électrique, gardez bien le dos rond
[Patient – sursaute] – Aye !
Et ca a du être reprit par le patron, qui a zigonné genre 3 fois, parce que ca fonctionnait juste pas 😛
Mais faudrait pas se fier à mon expérience si vous avez à avoir ce genre d’anesthésie un jour 😀 First, c’est juste un mauvais moment à passer… et c’est souvent mieux que l’anesthésie général, puisqu’on n’a pas plusieurs des désavantages, dont le réveil ! Et la majorité des patients ne sont pas torturés ainsi 😛 À moins d’avoir une vieille colonne pleine d’arthrose !
Et puis, si je me fie à mon expérience avec les accès veineux, la 2e fois sera la bonne, hehe.
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Oulala !j’avais de la lecture en titi à rattraper depuis quelques jours…Marie-Future-Dr-qu’on-veut-toute-avoir-même-si-on-a-le-teint-verdâtre vous vous êtes lâchée lousse! Pis en plus vous trouvez même le temps de tricoter pour les bonnes causes, être amoureuse, étudier, publiée dans une revue pis d’avoir de l’humour tout plein le bout des doigts.
Bravo!
ouin, ben, tu serais surprise de voir combien d’anasthésiste diplômé sont incapable de soulager une patiente en douleur! lolll Fallait évidemment que je les pogne ceussent-là! 😉
@ Melanie et Gugus : ben oui, faut croire que je vis une double vie ! en fait, le secret, c’est de ne pas vraiment avoir de vie 😛 C’est seulement une question « d’avoir l’air » glamour 😉
@ Mme Cornue : Tu marques un point… l’épidurale fctionne environ dans 90 %, ou qqch dans le genre :S
Si un jour j’ai une rachi, ou une épidurale, je vais attendre que tu te fasses la main un peu avant d’avoir recours à tes services, ok? Juste pour être sûre… 😉
Une raison de plus pour moi de refuser la présence d’un(e) étudiant(e)/stagiaire/observateur/voyeur. Nous ne sommes pas des cadavres qui respirent mis à votre disposition, des dummies anatomiques gratuits, des rats ou des marionnettes à gaine pour les vieux amis de Passe-Partout. Un hôpital montréalais m’a dit qu’ils reçoivent environ 500 plaintes concernant les étudiants chaque année, alors ne pétez pas si fort vos bretelles, Dr Mengele. Nous ne sommes pas tous dupes de la tromperie des hôpitaux universitaires qui forcent sur la clientèle des étudiants déguisés en sarrau pour ressembler à des médecins. J’entendais des étudiants dans la 45 un soir qui parlaient (fort) des usagers/patients comme si nous étions du bétail à diriger, se moquaient de leurs responsables de stage et du nombre de gardes obligatoires (« Y ont-tu l’droit d’nous faire faire 3 gardes dans une semaine? » meuglait la fille. « Fait chier », disait le gars. Le troisième se taisait ). Wow…La relève! J’ai une maladie à traiter et je préfère me passer d’une intervention chirurgicale entre autres à cause de ces autres plaies de lit : les étudiants et stagiaires que l’on force sur nous. Je ne sais pas comment je vais résoudre ce problème de santé mais je refuse d’être une volontaire forcée pour servir les étudiants. J’ai demandé à une copine si elle s’est sentie respectée à l’hôpital et elle a hésité avant de répondre un « oui » incertain (c’est peut-être elle que vous vous êtes amusée à « torturer » comme vous dites lors de l’épidural.) Vos commentaires sont en plein la raison pourquoi je refuse l’opération et les autres hôpitaux ne sont équipés pour faire l’intervention. Je vais voir mon médecin sous peu et si ce médecin ne peut pas me promettre (par écrit) que je n’aurai pas à endurer les grosses pattes d’un(e) étudiant(e), y compris et surtout dans le bloc opératoire, je préfère laisser faire la maladie. Si je vais de l’avant avec l’intervention je demanderai une copie du protocole opératoire et je vais opter pour l’épidural si possible et ce, par un professionnel (sans baby doc dans la salle). J’ai déjà enduré les étudiants et c’est fini pour moi (trop long à raconter ici). Vous vous trouvez drôles. Moi, j’ai mal au coeur de vous et de cette tromperie. Je sais et comprends que vous imitez l’attitude de vos professeurs mais il n’est jamais sage de niveller vers le bas. Get over yourselves: No one died and named you God because you chose medecine.
Et votre médecin, Molière, est surement né à 45 ans, avec 32 ans d’ancienneté, aucunes erreurs à son actif. Non mais, quelle connerie…
Molière avait peut-être raison: pas dans ce cas! Ok, il faut peut-être renforcer la notion de respect (ce que je fais avec mes étudiants quand ils s’égarent) mais il n’en reste pas moins que la qualité de la médecine dans les hôpitaux universitaires québécois est excellente, justement grâce à la présence, 24/24, des ces étudiants et résidents, prêts à venir recueillir votre histoire. Le coût d’avoir des médecins à votre chevet en-dedans de 30 minutes: faire partie de l’enseignement.
Si vous ne voulez pas contribuer: tenez vous loin des hôpitaux universitaires et leurs moyens diagnostic et leurs médecins à la fine pointe.
Hmm, c’est beau la compréhension d’un être humain face à un autre.
C’est incroyable combien de gens se croient plus parfaits que le reste de l’humanité, surtout vraiment supérieur à tous ceux qui leur offrent un service.
On parle ici d’apprendre à sauver des vies… Il faudrait peut-être commencer un jour à pratiquer sur des êtres humains!
J’ai eu affaire à toutes sortes de stagiaires, de jeunes en apprentissage, ceux qui sont le plus professionnels sont bien ceux du domaine de la santé!
Pas mal mieux préparés que la jeune caissière qui fait fait son premier quart de travail!
Ben là Molière je sait pas ce que vous faites dans la vie mais pour moi vous faites très pitié . Je suis infirmière auxiliaire depuis plusieurs années et j’ai aussi été stagiaire , et toujours les patients on accepter de recevoir leurs soins de ma part et de mes collègues aussi . Heureusement que tout le monde pense pas comme vous sinon out la relève en médecine et tout ce qui s’y rattache . Vous me faites très pitié et si vous voulez pas avoir d’étudiants allez donc au privé et payer pauvre con(ne) que vous êtes .
Lire ma réponse à molière ici : https://murbella.wordpress.com/2009/07/26/vous-etes-chers-a-ma-formation-medicale-et-personnelle/
@ Mots du Nord : effectivement, ce sont les résidents qui veillent sur les patients la plupart du temps ! Les « patrons » sont sur place de jour seulement.
@ Dana : Tsk tsk… Mme Molière fait déjà assez pitié avec le contenu de son message sans avoir à la traiter de conne 😉 Le reste de ton commentaire est déjà très pertinent, puisque tu as à vivre la même chose que moi ! N’est-ce pas qu’on voit vraiment rarement des gens se plaindre ? Et heureusement !
Oh DrMarie… il y a erreure sur la personne!!! Je ne lance pas de vilains noms 😉
En ce qui me concerne, les petits nouveaux en médecine, je les aime bien. Ma fille qui est née à 25 semaines de grossesse à TRÈS bien été soignée par eux. Si ça se trouve, ils passaient plus de temps à la surveiller et à la contrôler que d’autres, plus expérimenté. (à qui je ne reproche rien entendons-nous)
Bon, c’est certain qu’à Ste-Justine, j’avais droit à la crème de la crème, mais reste que les internes et les stagiaires de même que ceux qui venaient en «observation» étaient tous très gentils et très consciencieux.
Mme Molière recherche sûrement la pitié avec sa maladie qu’elle ne soignera pas ! La journée où elle souffrira vraiment, elle va les réclamer les «nouveaux voyeurs inexpérimentés» ! Comme quoi l’utilité du cerveau n’est pas égal à tous !
Du genre à porter plainte contre son camelot si le journal est en retard UN matin !
Salut! Moi, je suis infirmière et prof en soins infirmiers au cegep. Je vais en stage avec des étudiantes finissantes et nous avons évidemment des patients « humains ».
Je dirais qu’en général les gens sont très heureux d’avoir des étudiants car ils ont un meilleur service: plus rapide et plus attentionné…ce qui compense pour les petites maladresses comme l’installation de l’intraveineuse qui ne réussit pas du premier coup ou le pansement qui prend 10 minutes de plus. Heureusement que les gens collaborent car je ne sais pas ou nous prendrions notre expérience. En passant bravo Marie si tu as réussi du 2ième coup ta perfusion c’est une belle réussite selon moi.
J’aime beaucoup ton humour et je suis certaine que devant tes clients tu es très respectueuse. Ce site te permet de ventiler et nous permet de nous divertir. Tu respectes la confidentialité alors je ne vois pas ou serait le problème. Les « »critiqueux » » devraient aller lire les nouvelles du sports!!
Sylvie